Bijoux Boivin.
Dans ce texte, nous vous proposons un trop court résumé de l’histoire de la maison Boivin, incontournable des collectionneurs de belles pièces de joaillerie.
Tout d’abord, l’histoire de cette maison commence par René Boivin, le fondateur. Il est né en 1864 en France et est issu d’une famille d’orfèvres. C’est en 1893 qu’il s’installe rue de Turbigo à la tête d’un atelier de joaillier qu’il rachète.
René épouse Jeannne Poiret soeur de Paul Poiret le célèbre couturier. En plus d’être une femme aimante, elle se révèlera être une collaboratrice et designer extraordinaire.
René et Jeanne travailleront ensemble main dans la main jusqu’au décès prématuré de René, en 1917.
Soulignons que les formes épurées, les associations de matières, le contre courant et le sur-mesure hissent rapidement la Maison au rang d’incontournable. Autrement dit le style Boivin est né.
Le tout Paris chic se presse chez Boivin pour se faire faire LE bijou unique, celui dont tout le monde rêve.
En 1920, la maison Boivin accueille une nouvelle styliste, Suzanne Belperron. Elle va réaliser les dessins sous l’impulsion de Jeanne et de son esprit extrêmement créatif.
Le plus important et qui est extraordinaire avec les bijoux Boivin, c’est que la plus part du temps ce sont des bijoux mobiles. Comme par exemple avec la bague quatre corps tout ornée de diamants. Ainsi, cette mobilité permet aux bijoux Boivin de suivre les mouvements de leur propriétaires. Issue de l’Ecole de Beaux-Arts, Suzanne perpétue l’esprit du créateur tout en instaurant son style. Créatrice de génie, elle dessine et conçoit des bijoux tout en rondeur, fait de courbes et de volutes. ( Il est à noter que Suzanne Belperron deviendra également une grande créatrice de bijoux, reconnu dans le monde entier pour « sculpter les pierres précieuses »).
Jeanne Boivin décède en 1959. À cette date, Suzanne Belperron a déjà quitté l’entreprise depuis longtemps. Après cela, Germaine sa fille prend la direction avec Juliette Moutard talentueuse dessinatrice qui restera chez Boivin jusque dans les années 1970. Juliette enrichie le bestiaire de la maison Boivin toujours dans un esprit novateur.
Plus tard, Marie-Caroline de Brosses ultime dessinatrice lui succèdera jusqu’en 1990. Les dessins de Marie-Caroline de Brosses sont épurés tout en conservant l’âme de Boivin. Les réalisations conservent le côté volumineux et mobile du bijou.
Les bijoux Boivin bénéficient d’une aura international qui suscitent toujours de la fascination.
Par conséquent les bijoux Boivin sont recherchés pour leur originalité et leur rareté, ces bijoux emblématiques sont de véritables oeuvres d’art.